Proverbes d'Asie du Sud-Est



Voici une sélection de proverbes d’Asie du Sud-est (Birmanie, Cambodge, Laos, Malaisie) qui traduis bien l’esprit et la philosophie de ses peuples aux traditions si riches et si anciennes. Vous étiez nombreux à me les réclamer :

 Proverbes Birmans :

On peut fendre un rocher, on ne peut pas toujours attendrir un cœur. 
Quand la maladie n’est pas connue, il n’y a pas de remède. 
En faisant attention à la cuillerée, on perd tout le pot. 
Il n’est jamais plus tard que minuit. 
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. 

 Proverbes Cambodgiens :

Dix qui savent ne valent pas un qui pratique. 
Il ne faut jamais confier des œufs aux corbeaux. 
Le chien qui aboie ne mord pas. 
Le tigre compte sur la forêt, la forêt compte sur le tigre. 
Quand l’eau est bonne, les poissons affluent. 
Si tu es riche, rappelle-toi que sans tes vêtements tu serais nu. 
Si un seul poisson sent mauvais, tous les poissons du panier puent. 
La barque s’en va, la rive demeure. 
Remplis le récipient de bambou goutte à goutte, sinon tu en perdras la moitié. 
Les feuilles d’un arbre ne tombent pas très loin de sa souche. 

 Proverbes Laotiens :

Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent. 
Quand on a entendu, il faut voir, et quand on a vu, il faut juger avec son cœur. 
Tel est courageux au village, qui est peureux en forêt. 
Quand on est tout seul, il faut faire attention à ses pensées ; quand on est en groupe, il faut faire attention à ses paroles. 
Mangeons quand c’est chaud, et dansons quand on est ivre.

 Proverbes Malaisiens :

S’il a de longues cornes, on se méfiera même du plus doux des bœufs. 
Le temps chaud d’une année est effacé par la pluie d’un seul jour. 
La bonne semence, même si elle tombe dans la mer, deviendra une île. 
Le crabe enseigne à ses petits à marcher droit. 
Moins il y a de bouillie, plus il y a de cuillères. 
Comme est le moule, ainsi est le gâteau. 
Dans l’étable à chèvres, bêle ; dans le parc à buffles, beugle. 
Qui dans mal accuse le sol d’être humide. 
Ne vois pas d’un mauvais œil de vieillir ; beaucoup n’ont pas ce privilège. 
Plus on a de joies, plus on peut supporter les chagrins.